chronologie établie par Laurent de Boissieu,
journaliste politique, exclusivement pour France-politique.fr
2002 |
17 novembre
2002 |
s'autodissout et participe à la création de l'Union
pour un mouvement populaire (UMP) |
21 septembre 2002 |
Assises extraordinaires du RPR à Villepinte (Seine-Saint-Denis). Votes sur la disparition du RPR dans l'Union pour la Majorité Présidentielle (UMP) : 1. Approuvez-vous la révision des statuts du Rassemblement par création du Titre IX article 53 suivant :
Titre IX: Transformation du Rassemblement
Article 53: "Toute transformation du Rassemblement ou fusion de celui-ci avec une autre formation politique peut être décidée par les Assises statuant à la majorité absolue des mandataires." ?
2 250 oui (90,73%)
0 230 non
2. En cas d'adoption de la révision des statuts, approuvez-vous la transformation du Rassemblement pour entrer, par voie de fusion avec les autres formations qui la constitueront, dans l'UMP lors de son congrès fondateur ?:
2 141 oui (86,51%)
0 334 non
|
9-16 juin 2002 |
élections législatives. participe à l'Union pour la Majorité Présidentielle (UMP) |
5 mai 2002 |
second tour de l'élection présidentielle : 82,21% Jacques Chirac |
24 avril 2002 |
le bureau politique du RPR approuve la création de l'Union pour la Majorité Présidentielle (UMP) à l'unanimité (moins l'abstention de Philippe Séguin) |
23 avril 2002 |
Philippe Douste-Blazy, président du groupe UDF de l'Assemblée nationale, annonce la création d'une nouvelle structure chiraquienne, destinée à se transformer en parti chiraquien unique : l'Union pour la Majorité Présidentielle (UMP) |
21 avril 2002 |
premier tour de l'élection présidentielle : 19,88% Jacques Chirac
|
11 février 2002 |
candidature de Jacques Chirac à l'élection présidentielle de 2002 |
2001 |
2000 |
1999 |
4 décembre 1999 |
2nd tour de l'élection à la présidence du RPR:
Inscrits: 81 976
Votants: 57 171
Blancs et nuls: 440
Suffrages exprimés: 56 731
- 62,71% (35 577 voix) Michèle Alliot-Marie
- 37,29% (21 154 voix) Jean-Paul Delevoye
|
21 novembre 1999 |
scission définitive des pasquaïens et création du Rassemblement pour la France et l'Indépendance de l'Europe (RPF) |
20 novembre 1999 |
1er tour de l'élection à la présidence du RPR:
Inscrits: 80 852
Votants: 51 044
Blancs et nuls: 292
Suffrages exprimés: 50 752
- 35,26% (17 897 voix) Jean-Paul Delevoye
- 31,19 (15 830 voix) Michèle Alliot-Marie
- 24,62% (12 497 voix) François Fillon (désistement pour Michèle Alliot-Marie)
- 08,92% (4 528 voix) Patrick Devedjian - "ticket" avec Jean-François
Copé (désistement pour Michèle Alliot-Marie)
|
2-6 septembre 1999 |
publication d'appels pour une candidature de Nicolas Sarkozy à
la présidence du RPR : Jean Bardet (député), Jacques Baumel (député),
Richard Cazenave (député), Henry Chabert (député), Jean-Marc Chavanne
(député), Charles Cova (député), Patrick Delnatte (député), Éric Doligé
(député), Christian Estrosi (député), Jean-Claude Etienne (député),
Jean-Michel Ferrand (député), Henri de Gastines (député), Jean-Pierre
Giran (député), Michel Hunault (député), Jacques Kossowski (député), Thierry
Lazaro (député), Thierry Mariani (député), Alain Marleix (député), Jacques
Masdeu-Arus (député), Jacqueline Mathieu-Obadia (député), Jean-Claude Mignon
(député), Pierre Morange (député), Jacques Pelissard (député), François
Vannson (député), Marie-Jo Zimmermann (député), Pierre André (sénateur de
l'Aisne), Louis de Broissia (sénateur de la Côte-d'Or), Charles
Ceccaldi-Raynaud (sénateur des Hauts-de-Seine), Jean Chérioux (sénateur de
Paris), Gérard Cornu (sénateur d'Eure-et-Loir), Jacques Delong (sénateur de
la Haute-Marne), Charles Descours (sénateur de l'Isère), Alain Joyandet
(sénateur de Haute-Saône), Yves Rispat (sénateur du Gers), Guy Vissac
(sénateur de Haute-Loire) |
13 juin 1999 |
élections européennes. Charles Pasqua (RPR, Demain la France) lance avec Philippe de Villiers (Mouvement pour la France) la liste du Rassemblement pour la France et l'Indépendance de l'Europe (RPFIE)
- 12,82% liste RPR-DL (Sarkozy-Madelin)
- 13,06% liste RPFIE (Pasqua-Villiers) Nicolas Sarkozy démissionne de la présidence par intérim du RPR |
16 avril 1999 |
Philippe Séguin démissionne de la présidence du RPR. Nicolas Sarkozy (secrétaire général) président par intérim |
1998 |
4 décembre 1998 |
opposé à la ratification du traité d'Amsterdam, Charles Pasqua démissionne du poste de conseiller politique du président du RPR, Philippe Séguin |
13 décembre 1998 |
première élection directe du président du RPR par les adhérents. Philippe Séguin, seul candidat, est réélu (95,07%) |
14 mai 1998 |
création éphémère avec l'UDF (François Léotard) et DL (Alain Madelin) de l'Alliance |
18 mars 1998 |
élections régionales (15 mars) et élections cantonales (15 et 22 mars). exclusion de Jean-François Mancel, ancien secrétaire général du RPR (1995-1997) opposé à la stratégie de non-alliance avec l'extrême
droite |
31 janvier-1er février 1998 |
Assise extraordinaires. Seconde démocratisation des
statuts. Adoption du "Manifeste pour nos valeurs", de la "Charte de l'élu du
Rassemblement" et du projet "Une autre vision pour la France, un autre choix
pour les Français". Le parti néo-gaulliste conserve finalement sa dénomination, malgré
une majorité relative en faveur du changement voulu par les séguinistes et les
pasquaïens : - 49,94% le Rassemblement pour la France (RPF)
- 49,34% le Rassemblement pour la République (RPR)
- 00,66% le Rassemblement
Nouvelle direction du RPR :
- président : Philippe Séguin
- secrétaire général : Nicolas Sarkozy (balladurien)
- conseiller politique : Charles Pasqua
- porte-parole : François Fillon (séguiniste) |
1997 |
27 novembre 1997 |
des libéraux du RPR publient une "contribution au débat du RPR"
intitulée "un contrat de liberté pour la France" : Yvon Jacob (ancien
député, président-délégué du club Idées Action d'Alain Madelin), Pierre Lellouche
(député), Philippe Marini (sénateur de l'Oise), Michel Alloncle
(sénateur de Charente), Louis Althape (sénateur des Pyrénées-Atlantiques),
Michel Aurillac (ancien ministre), Jérôme Bignon (conseiller général de la
Somme, ancien député), Michel Caldaguès (sénateur de Paris), Jean-Pierre
Camoin (sénateur des Bouches-du-Rhône), Bernard Carayon (ancien député,
maire de Lavaur), Auguste Cazalet (sénateur des Pyrénées-atlantiques),
Philippe Chaulet (député), Lucien Degauchy (député), Arthur Dehaine
(député), Jean-Michel Dubernard (député), Jean-Michel Fourgous (ancien
député), Philippe François (sénateur de Seine-et-Marne), Patrice Gélard
(sénateur de Seine-Maritime), François Gerbaud (sénateur de l'Indre),
Jean-Claude Guibal (député), Gérard Hamel (député), André Jourdain (sénateur
du Jura), François Lebel (maire du VIIIe arrondissement de
Paris), Dominique Leclerc (sénateur d'Indre-et-Loire), Maurice Lombard
(sénateur de Côte-d'Or), Lionnel Luca (député), Jean-François Mancel
(président du conseil général de l'Oise), Franck Marlin (député), Jacques
Oudin (sénateur de Vendée), Alain Pluchet (sénateur de l'Eure), Didier
Quentin (député), Monique Rousseau (vice-présidente du conseil général du
Doubs, ancien député), René Trégouët (sénateur du Rhône) |
6 juillet 1997 |
Assises extraordinaires. Philippe Séguin élu président du RPR par les cadres (78,85%) |
25 mai-1er juin 1997 |
élections législatives. Lionel Jospin (PS) Premier ministre (cohabitation 1997-2002). Alain Juppé démissionne de la présidence du RPR |
1996 |
1995 |
15 octobre 1995 |
Assises. Alain Juppé, Premier ministre, élu président du RPR par les cadres (92,6%) |
7 mai 1995 |
second tour de l'élection présidentielle : 52.64% Jacques Chirac (élu)
|
23 avril 1995 |
premier tour de l'élection présidentielle :
- 20,84% Jacques Chirac
- 18,58% Édouard Balladur
|
1994 |
4 novembre 1994 |
candidature de Jacques Chirac à l'élection présidentielle. Alain Juppé (secrétaire général) devient président du RPR par intérim |
1993 |
21-28 mars 1993 |
élections législatives. Édouard Balladur (RPR) Premier ministre (cohabitation 1993-1995) |
1992 |
29 juillet 1992 |
mise en place du comité d'orientation du Rassemblement pour le "non" de
Charles Pasqua et Philippe Séguin : les députés RPR Jacques Baumel, Jean
Besson, Franck Borotra, Serges Charles, Bernard Debré, François Fillon,
Elisabeth Hubert, Etienne Pinte, Éric Raoult, Suzanne Sauvaigo, les
sénateurs RPR Michel Caldaguès, Philippe François, Georges Gruillot, Yves
Guéna, Gérard Larcher, Hélène Missoffe, Paul d'Ornano, Jean Simonin, Martial
Taugourdeau, Serge Vinçon
ar ailleurs, Gérard Larcher (sénateur RPR,
maire de Rambouillet), Serge Vinçon (RPR, maire de Saint-Amand-Mont-Rond),
Jean Kiffer (député divers droite apparenté RPR, maire d'Amneville) et Jean
Royer (député divers droite non-inscrit, maire de Tours) coordonnent les
élus locaux |
4 juillet 1992 |
le RPR laisse la liberté de vote au référendum de Maastricht sur l'Union Européenne (20/09/1992) :
- Philippe Séguin et Charles Pasqua font campagne pour le "non" et créent le Rassemblement pour le "non"
- Jacques Chirac, Alain Juppé et Édouard Balladur font campagne pour le "oui"
|
1991 |
26-27 octobre 1991 |
Congrès. Adoption du projet "La France en mouvement" changement de logo : croix de Lorraine taillée dans le drapeau tricolore (logo actuel) |
1990 |
6 décembre 1990 |
Michel Noir, Michèle Barzach et Jean-Michel Dubernard démissionnent du RPR et de l'Assemblée nationale. Seuls Michel Noir et Jean-Michel Dubernard seront réélus en janvier 1991 |
26 juin 1990 |
création avec l'UDF de l'Union pour la France (UPF), qui durera jusqu'aux élections législatives de 1993 |
11 juin 1990 |
Alain Carignon appelle à voter en faveur d'un candidat socialiste face à l'extrême droite au second tour d'une élection cantonale partielle : il est mis en congés du RPR (Richard Cazenave le remplace au bureau politique)
il réintégrera le RPR en avril 1992 |
5 mars 1990 |
les "néo-rénovateurs" créent Force Unie : François Léotard (UDF-PR), Michèle Barzach (RPR), Michel Noir (RPR), Gérard Longuet (UDF-PR), Alain Carignon (RPR), Pierre-André Wiltzer (UDF-AD), Claude Malhuret (UDF-PR), Jean-Louis Bourlanges (RPR), Patrick Devedjian (RPR) |
11 février 1990 |
Assises du Bourget. Deux courants s'affrontent :
- 68,6% motion chiraquienne (Juppé)
- 31,4 % motion Pasqua-Séguin ("Un nouveau rassemblement")
Parmi les 100 membres du conseil national (sur un total de 735) élus
directement par les assises nationales, 10 se rattachent au courant
Pasqua-Séguin : José Nadal*, Bernard Bermond*, Jacques Dacqmine*, Alain
Josse*, Gilbert Bletner, Jean de Boishue*, Isabelle Balkany*, Auguste
Picollet*, Michel Le Royer, Bernard Tomasini*, Jean-Paul Bled*, Alain
Aubert*, Jacques Kosciusko-Morizet, Jacqueline Crepy
*nouveaux membres
bureau politique : 30 membres élus par le conseil national le 17 février*
- 17 membres pour la majorités (Michel Aurillac, Claude Barate, Jean
Besson, Alain Devaquet, Robert Galley, Michel Giraud, Yves Guéna, Olivier
Guichard, Gabriel Kaspereit, Lucette Michaux-Chevry, Jacques Oudin,
Christiane Papon, Robert Poujade, Josselin de Rohan, Roger Romani, Jacques
Toubon, Alex Turk)
- 04 pour la courant Vitalité-Imagination-Écologie (VIE; Alain Carignon,
Philippe Dechartre, Michel Noir, Maurice Schumann), créé en septembre
1989 et rallié à la motion majoritaire
- 09 pour la courant Pasqua-Séguin (Patrick Balkany, Michel Barnier,
Frank Borotra, Xavier Dugoin, François Fillon, Elisabeth Hubert, Jacques
Kosciusko-Morizet, Etienne Pinte, Philippe Séguin)
* membres de droit : Jacques Chirac (président), Alain Juppé
(secrétaire général), Charles Pasqua (président du groupe au Sénat),
Bernard Pons (président du groupe à l'Assemblée nationale), Christian de
la Malène (président du groupe au Parlement européen), Jacques
Chaban-Delmas (ancien Premier ministre), Pierre Messmer (ancien Premier
ministre), Maurice Couve de Murville (ancien Premier ministre), Michel
Debré (ancien Premier ministre)
Le courant Pasqua-Séguin se dissoudra en avril 1991, mais
Charles Pasqua et Philippe Séguin continueront à animer l'association Demain
la France |
1989 |
18 octobre 1989 |
lancement des états "généraux de l'opposition" (derniers le 30 novembre 1991) |
6 avril 1989 |
manifeste de la rénovation signé par 6 UDF (Charles Millon,
Philippe de Villiers, François d'Aubert, Bernard Bosson, Dominique Baudis,
François Bayrou) et 6 RPR (Michel Barnier, Alain Carignon, François Fillon,
Philippe Séguin, Etienne Pinte, Michel Noir). Valéry Giscard d'Estaing
contesté à l'UDF et Jacques Chirac contesté au RPR. Échec d'une liste des
rénovateurs aux élections européennes. Certains rénovateurs UDF
participeront à la liste centriste de Simone Veil. |
1988 |
29 janvier 1989 |
congrès extraordinaire. Première démocratisation des statuts (comité de révision des statuts présidé par Philippe Séguin). Les courants seront reconnus en juillet 1989 |
22 juin 1988 |
Alain Juppé nommé secrétaire général du RPR |
21 juin 1988 |
élection à la présidence du groupe RPR de l'Assemblée nationale :
premier tour :
- 63 voix Philippe Séguin
- 61 voix Bernard Pons
- 04 voix René-André Vivien
- 02 bulletins blancs
second tour :
- 64 voix pour Bernard Pons (soutenu par Jacques Chirac)
- 63 voix pour Philippe Séguin - 01 bulletin blanc |
8 mai 1988 |
second tour de l'élection présidentielle : 45,98% Jacques Chirac
|
24 avril 1988 |
premier tour de l'élection présidentielle : 19,95% Jacques Chirac
|
1987 |
1986 |
16 mars 1986 |
élections législatives. Jacques Chirac Premier ministre (cohabitation 1986-1988) |
1985 |
1984 |
1983 |
1982 |
1981 |
26 avril 1981 |
premier tour de l'élection présidentielle :
- 18,00% Jacques Chirac
- 01,66% Michel Debré
- 01,33% Marie-France Garaud
|
5 février 1981 |
congrès extraordinaire du RPR. Investiture pour la présidentielle de 1981 :
- 95,4% pour Jacques Chirac
- 02,9% pour Michel Debré |
1980 |
1979 |
10 juin 1979 |
élections européennes. La liste conduite par Jacques Chirac et Michel Debré (Défense des intérêts de la France en Europe : DIFE) est devancée par les listes de l'UDF (Union pour la France en Europe : UFE), du PS (avec les Radicaux de gauche) et du PCF
|
1978 |
6 décembre 1978 |
Jacques Chirac lance l'"appel de Cochin" |
2 avril 1978 |
Jacques Chaban-Delmas est élu président de l'Assemblée nationale avec le soutien des giscardiens contre Edgar Faure, président sortant soutenu par les chiraquiens |
1977 |
13-20 mars 1977 |
élections municipales. Jacques Chirac élu maire de Paris (25 mars 1977) |
janvier 1977 |
démission d'Olivier Stirn, qui créera le 10 février 1977 avec Didier Schuller et Christian Gérondeau le Mouvement des Sociaux Libéraux puis rejoindra le
Parti Radical "valoisien" en juillet |
1976 |
5 décembre 1976 |
dissolution de l'UDR et création du RPR : vote des statuts (96,16% pour) et élection de Jacques Chirac à la présidence (95,56% pour).
Jérôme Monod nommé secrétaire général
logo : croix de Lorraine sur bonnet phrygien
première direction (9 décembre 1976) :
président : Jacques Chirac
secrétaire général : Jérôme Monod
secrétaire généraux adjoints : Anne-Marie Dupuy (administration générale) et Charles Pasqua (animation)
délégués nationaux : Alain Juppé (études), Jean de Lipkowski (relations internationales), Jean Tiberi (élections) |
25 août 1976 |
Jacques Chirac démissionne de ses fonctions de Premier ministre |
1975 |
15 juin 1975 |
Jacques Chirac devient secrétaire général d'honneur de l'UDR |
1974 |
14 décembre 1974 |
Jacques Chirac devient secrétaire général de l'UDR |
27 mai 1974 |
Jacques Chirac est nommé Premier ministre par Valéry Giscard d'Estaing, élu président de la République |
1973 |
1972 |
1971 |
1970 |
1969 |
1968 |
1968
18/10 |
Même dénomination avec le sigle UDR. |
1967 |
1967
24-25/11 |
Devient l'Union des Démocrates pour la Ve
République (UDVe). |
1966 |
1965 |
1964 |
1963 |
1962 |
1962
10/11 |
Création de l'Union pour la Nouvelle République
- Union Démocratique du Travail (UNR-UDT); fusionne:
|
|
|