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{{Parti politique F1
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| dates= 1959-1972
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==Chronologie==
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{| {{Tableau chronologie grand}}
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!scope=col {{Chronologie parti}}|Évènement
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|valign="top" align="right" {{Résultats présidentielle}}|'''1965'''<br>01-15/06
|valign="top" align="right" {{Résultats législatives}}|'''1958'''<br>23-30/11
|valign="top" align="left" {{Résultats présidentielle}}|[https://www.france-politique.fr/election-presidentielle-1969.htm Élection présidentielle de 1969]: Jean-Marie Le Pen appelle à voter pour le centriste Alain Poher <ref>Sources: Mémoires. Tribun du peuple, Éditions Muller, 2019, pp. 21-22</ref>.
|valign="top" align="left" {{Résultats législatives}}|[https://www.france-politique.fr/elections-legislatives-1958.htm Élections législatives de 1958]: Jean-Louis Tixier-Vignancour candidat dans la 2e circonscription des Basses-Pyrénées sous l'étiquette [[Démocratie Chrétienne de France (DCF)]] de Georges Bidault.
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|valign="top" align="right" {{Résultats législatives}}|'''1968'''<br>23-30/06
|valign="top" align="left" {{Résultats législatives}}|[https://www.france-politique.fr/elections-legislatives-1968.htm Élections législatives 1968]: Jean-Marie Le Pen battu sous l'étiquette "Candidat national indépendant d'union centriste"<ref>Suppléant: Antoine Lorcy.</ref>.
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|valign="top" align="right"|'''1966'''<br>23/01
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|valign="top" align="left"|Congrès national des [[Comités Tixier-Vignancour (Comités TV)|Comités TV]]; départs de Jean-Marie Le Pen, Roger Holeindre, François Brigneau...
|valign="top" align="left"|Élection législative partielle dans la première circonscription de la Seine: candidature du commandant Marcel Courant.
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|valign="top" align="right" {{Résultats présidentielle}}|'''1965'''<br>05-19/05
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|valign="top" align="left" {{Résultats présidentielle}}|[https://www.france-politique.fr/election-presidentielle-1965.htm Élection présidentielle de 1965]: 5,20% des suffrages exprimés pour Jean-Louis Tixier-Vignancour.
|valign="top" align="left"|Interdiction de la réunion publique de Jean-Louis Tixier-Vignancour, salle Wagram à Paris.
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|valign="top" align="right"|'''1965'''<br>14/04
|valign="top" align="right" {{Résultats législatives }}|'''1956'''<br>02/02
|valign="top" align="left"|Enregistrement de la SARL Presse Édition du XXe siècle. Gérant: Jean-Marie Le Pen. Siège social: 10, rue Quincampoix 75004<ref>"''J'avais transplanté un peu du Quartier latin et de la rive gauche rive droite. Brigneau avait un étage pour ses Éditions du Clan, moi le mien pour la SERP, Hommes et faits du XXe siècle, tout en haut la salle de sport et au troisième il y avait le restaurant de Roger Holeindre, Le Grognard''" (Jean-Marie Le Pen, ''Mémoires. Fils de la nation'', Éditions Muller, 2018). L'adresse est qualifiée de "''maison de la droite''" de Jean-Marie Le Pen, faisant "''à la fois office de salle de sport, de restaurant et de lieu de réunion''" (Francis Bergeron et Philippe Vilgier, ''De Le Pen à Le Pen. Une histoire des nationaux et des nationalistes sous la Ve République'', éd. Dominique Martin Morin, 1986). Il s'agit d'un "''vieil hôtel particulier à l'orée des Halles, encore en activité à l'époque''": "''Les Jeunesses tixiéristes fréquentent le premier niveau, où Roger Holeindre monte un bar avec d'anciennes cantines militaires, auquel il adjoindra un restaurant en septembre 1965. Le Pen et les siens aménagent l'étage du haut avec une salle de réunion et une salle de sport équipée d'appareils de musculation où l'on s’entraîne au close-combat. Il y a en sous-sol une superbe cave de pierre voûtée, ancienne mûrisserie de bananes.''" (Gilles Bresson et Christian Lionet, ''Le Pen. Biographie'', Seuil, 1994).</ref>. Seule subsistera la SERP après le 25/09/1970.
|valign="top" align="left" {{Résultats législatives }}|[https://www.france-politique.fr/elections-legislatives-1956.htm Élections législatives de 1956]: listes "Rassemblement National", "Rénovation française" ou "Groupement pour la réforme de l'État et la défense des libertés électorales"<ref>Parfois soutenues par Henri Dorgères ([[Comités de Défense Paysanne (DP)|Comités de Défense Paysanne]]): Gironde 2e circonscription (René-Jean Barrière), Sarthe (Hubert Lefèvre-Pontalis), Seine-et-Oise 2e circonscription (Roger Palmieri).</ref>. Jean-Louis Tixier-Vignancour élu<ref>Jean-Maurice Demarquet élu sous l'étiquette poujadiste [[Union de Défense des Commerçants et Artisans (UDCA)|UDCA]].</ref>.
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|valign="top" align="right"|'''1964'''<br>17/07
|valign="top" align="left"|Déclaration au JO de l''''Association pour le soutien de la candidature d'opposition nationale à la présidence de la République''' dite [[Comités Tixier-Vignancour (Comités TV)]]<ref>Siège social: 6, rue de Beaune 75007 ([[Cercle du Panthéon (CP)|Cercle du Panthéon]] de Jean-Marie Le Pen) puis (24/09/1964) 19, boulevard de Sébastopol 75001.</ref>. Jean-Marie Le Pen secrétaire général et directeur de campagne.
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|valign="top" align="right"|'''1963'''<br>15/02
|valign="top" align="left"|Enregistrement de la SARL Société d'études et de relations publiques (SERP). Gérant: Jean-Marie Le Pen. Siège social: 6, rue de Beaune 75007.
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|valign="top" align="right" {{Résultats législatives}}|'''1962'''<br>18-25/11
|valign="top" align="left" {{Résultats législatives}}|[https://www.france-politique.fr/elections-legislatives-1962.htm Élections législatives 1962]: Jean-Marie Le Pen battu sous l'étiquette "[https://www.france-politique.fr/centre-national-des-independants-et-paysans.htm CNIP] et [[Centre Républicain (CR)|Centre Républicain]]"<ref>Suppléant: Pierre-Émile Menuet (ex-[[Parti Social Français (PSF)|PSF]] puis [[Parti Républicain et Social de la Réconciliation Française (PRSRF)|Parti Républicain et Social de la Réconciliation Française]]), conseiller municipal [https://www.france-politique.fr/centre-national-des-independants-et-paysans.htm CNIP] de Paris depuis 1959, ex-avocat du général Raoul Salan.</ref>.
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|valign="top" align="right"|'''1960'''<br>27/07
|valign="top" align="left"|Jean-Marie Le Pen participe à la création du [[Front National pour l'Algérie Française (FNAF)]].
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|valign="top" align="right"|'''1959'''<br>03/06
|valign="top" align="left"|Déclaration à la préfecture de police de Paris du [[Cercle du Panthéon (CP)|Cercle du Panthéon]]. Objet: "Intéresser les citoyens à la marche politique de leur pays et défendre les intérêts sociaux et politiques des électeurs". Siège social: 9, villa Poirier 75015 (domicile de Jean-Marie Le Pen) puis (29/12/1962) 6, rue de Beaune 75007. Fondateur: Jean-Marie Le Pen, vice-président du [[Front National Combattant (FNC)]].
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|valign="top" align="right" {{Résultats législatives}}|'''1958'''<br>23-30/11
|valign="top" align="left" {{Résultats législatives}}|[https://www.france-politique.fr/elections-legislatives-1958.htm Élections législatives 1958]:
* Jean-Marie Le Pen réélu sous l'étiquette "Indépendants de Paris"<ref>Le [https://www.france-politique.fr/centre-national-des-independants-et-paysans.htm CNIP] soutient officiellement à Paris des candidats du [[Centre Républicain (CR)|Centre Républicain]] ou de la [[Démocratie Chrétienne de France (DCF)|Démocratie Chrétienne de France]], mais la [[Fédération des Indépendants de Paris (FIP)|fédération de Paris]] (Édouard Frédéric-Dupont) soutient des candidats dissidents contre ceux de ces partis.</ref><ref>Suppléant: Pierre-Émile Menuet ([https://www.france-politique.fr/centre-national-des-independants-et-paysans.htm CNIP], ex-[[Parti Social Français (PSF)|PSF]] puis [[Parti Républicain et Social de la Réconciliation Française (PRSRF)|Parti Républicain et Social de la Réconciliation Française]]), membre du [[Front National des Combattants (FNC)]].</ref>
* Jean Demarquet battu sous l'étiquette "Républicain d'Union Nationale"
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|valign="top" align="right"|'''1957'''<br>14/08
|valign="top" align="right"|'''1955'''<br>03-17/04
|valign="top" align="left"|Jean-Maurice Demarquet et Jean-Marie Le Pen participent à la création du [[Front National des Combattants (FNC)]] puis (20/06/1959) [[Front National Combattant (FNC)]]. Siège social: 9, villa Poirier 75015 (domicile de Jean-Marie Le Pen).
|valign="top" align="left"|Élection législative partielle dans les Basses-Pyrénées: candidature de Jean-Louis Tixier-Vignancour.
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|valign="top" align="right"|'''1957'''<br>18/06
|valign="top" align="right"|'''1955'''<br>20/03<br>-03/04
|valign="top" align="left"|Jean-Maurice Demarquet et Jean-Marie Le Pen quittent le [[Groupe d'Union et Fraternité Française (UFF)]].
|valign="top" align="left"|Élection législative partielle dans le Finistère: candidature de Jean-Maurice Demarquet.
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|valign="top" align="right"|'''1957'''<br>30/04<br>-02/05
|valign="top" align="right"|'''1954'''<br>02-16/05
|valign="top" align="left"|Congrès de l'[[Union de Défense des Commerçants et Artisans (UDCA)|UDCA]]: exclusion "à vie" de Jean-Maurice Demarquet et Jean-Marie Le Pen.
|valign="top" align="left"|Élection législative partielle dans le Pas-de-Calais: candidature d'Alexandre Petroff<ref>Initialement: Albert Heuclin.</ref>.
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|valign="top" align="right"|'''1957'''<br>11/01
|valign="top" align="right"|'''1954'''<br>20/05
|valign="top" align="left"|Jean-Maurice Demarquet démissionne de l'[[Union de Défense des Commerçants et Artisans (UDCA)|UDCA]] et rejoint avec Jean-Marie Le Pen le [[Mouvement National d'Action Civique et Sociale (MNACS)]] dissident de Louis Alloin.
|valign="top" align="left"|Création par Jean-Louis Tixier-Vignancour<ref>Ancien député [[Alliance Démocratique (AD)|Alliance Démocratique]] (1936) puis secrétaire général adjoint à l'Information du gouvernement de fait de Vichy (1940-1941).</ref> du [[Rassemblement National Français (RNF)]]. Objet: "Rassembler tous les Français désireux de défendre et propager les idées de redressement national, de réforme sociale et de réconciliation entre Français". Autres dirigeants: Julien Coudy<ref>Rejoindra ultérieurement l'[[Union de Défense des Commerçants et Artisans (UDCA)|UDCA]] poujadiste.</ref>, Jean Montigny (ancien député en 1936: [[Parti Républicain Radical et Radical-Socialiste (PRRRS)|Parti Radical]] puis [[Alliance Démocratique (AD)|Alliance Démocratique]]; président de l'Union des Intellectuels Indépendants, ex-[[Union des Républicains Indépendants d'Action Sociale (URIAS)|URIAS]]).
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|valign="top" align="right"|'''1956'''<br>04/10
|valign="top" align="left"|L'Assemblée nationale accorde aux députés [[Union de Défense des Commerçants et Artisans (UDCA)|poujadistes]] Jean-Maurice Demarquet et Jean-Marie Le Pen l'autorisation de servir six mois en Algérie.
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[[Catégorie:Partis politiques]]
[[Catégorie:Partis politiques]]
[[Catégorie:Partis politiques Ve République]]
[[Catégorie:Partis politiques IVe République]]
[[Catégorie:Partis politiques IVe République]]
[[Catégorie:Mouvements d'extrême droite depuis 1945]]
[[Catégorie:Mouvements d'extrême droite depuis 1945]]

Version du 3 mars 2019 à 19:17

Période 1954-1957
Nom Rassemblement National Français (RNF)
Positionnement extrême droite
Idéologie nationalisme
Coalition électorale
Affiliation internationale
Affiliation européenne
Parlement européen
Site Internet


Chronologie

Date Évènement
1958
23-30/11
Élections législatives de 1958: Jean-Louis Tixier-Vignancour candidat dans la 2e circonscription des Basses-Pyrénées sous l'étiquette Démocratie Chrétienne de France (DCF) de Georges Bidault.
1957
13-27/01
Élection législative partielle dans la première circonscription de la Seine: candidature du commandant Marcel Courant.
1956
07/06
Interdiction de la réunion publique de Jean-Louis Tixier-Vignancour, salle Wagram à Paris.
1956
02/02
Élections législatives de 1956: listes "Rassemblement National", "Rénovation française" ou "Groupement pour la réforme de l'État et la défense des libertés électorales"[1]. Jean-Louis Tixier-Vignancour élu[2].
1955
03-17/04
Élection législative partielle dans les Basses-Pyrénées: candidature de Jean-Louis Tixier-Vignancour.
1955
20/03
-03/04
Élection législative partielle dans le Finistère: candidature de Jean-Maurice Demarquet.
1954
02-16/05
Élection législative partielle dans le Pas-de-Calais: candidature d'Alexandre Petroff[3].
1954
20/05
Création par Jean-Louis Tixier-Vignancour[4] du Rassemblement National Français (RNF). Objet: "Rassembler tous les Français désireux de défendre et propager les idées de redressement national, de réforme sociale et de réconciliation entre Français". Autres dirigeants: Julien Coudy[5], Jean Montigny (ancien député en 1936: Parti Radical puis Alliance Démocratique; président de l'Union des Intellectuels Indépendants, ex-URIAS).


Tous droits réservés Laurent de Boissieu pour France-politique.fr
  1. Parfois soutenues par Henri Dorgères (Comités de Défense Paysanne): Gironde 2e circonscription (René-Jean Barrière), Sarthe (Hubert Lefèvre-Pontalis), Seine-et-Oise 2e circonscription (Roger Palmieri).
  2. Jean-Maurice Demarquet élu sous l'étiquette poujadiste UDCA.
  3. Initialement: Albert Heuclin.
  4. Ancien député Alliance Démocratique (1936) puis secrétaire général adjoint à l'Information du gouvernement de fait de Vichy (1940-1941).
  5. Rejoindra ultérieurement l'UDCA poujadiste.