août 2002 |
sur le site www.voxnr.com*,
Christian Bouchet (principal dirigeant d'Unité Radicale jusqu'en avril
2002) donne son interprétation des évènements :
GAME OVER
L’organisation Unité radicale a donc été dissoute cette semaine.
Un seul homme politique s’est honoré dans cette affaire :
Jean-Marie Le Pen. Lui seul ayant eu le courage de s’élever contre cette
interdiction bien peu démocratique et surtout dépourvue de toute raison
légale.
Ayant été un des fondateurs d’UR, et ayant été un de ses
dirigeants jusqu'à une date relativement récente, je ne peux qu’être
affecté par cette dissolution. Même si j’avais des divergences de nature
à la fois idéologique et stratégiques avec la nouvelle équipe de
direction de l’organisation, je ne peux qu’assurer les militants
radicaux qui se reconnaissaient, ou qui si reconnaissent encore, dans UR
de toute ma sympathie.
Cela écrit, j’avoue que l’évolution extrêmement rapide d’Unité
radicale depuis mon départ de sa direction m’a laissée profondément
rêveur. Je n’arrive pas à comprendre comment on a pu passer en quatre
mois d’une structure dure dans sa pensée mais assez modérée dans sa
pratique, qui conseillait à ses militants d’agir au sein des partis
légaux de la droite nationale et dont les membres les plus engagés
participaient au jeu électoral, à un mouvement virevoltant dont certains
cadres semblaient avec une logique qui leur était bien particulière
accumuler les actions et les déclarations provocatrices.
La presse et (du moins c’est ce qu’on nous dit) les Renseignements
généraux ont relevé clairement cet infléchissement soudain dans la ligne
d’UR.
Sans doute suis-je paranoïaque, sans doute ai-je trop lu les
textes conspirationistes de mon ami Emmanuel Ratier, sans doute vois-je
des « flics » partout, mais il est un fait que beaucoup de choses,
qu’une succession de faits, qu’une mise en perspective des événements,
depuis mon départ (qui n’a pas été si « volontaire » qu’on avait pu le
dire) jusqu’au soutien déconcertant à Maxime Brunerie me laissent une
bien mauvaise impression de manipulation et d’instrumentalisation.
Tranquillisez vous, pas un grand montage, juste une petite « manip
» pour discréditer un peu plus les forces nationales, pour enfoncer un
clou de plus dans le cercueil du MNR, pour montrer que le gouvernement a
des couilles et qu’il sait s’attaquer aux vrais problèmes (la montée du
« néo-nazisme » en France qui est bien sur terrifiante !), etc.
Je n’affirmerai rien, j’ai juste une impression et il est possible
que je me trompe comme il est possible que j’ai raison.
Il faudra cependant en tirer les leçons pour l’avenir. Juger les
hommes à l’aune de leurs actions passées...
Cela, car il est bien évident qu’il y aura un « après UR ».
L’excellent Patrick Klugman, dirigeant de la sympathique ligne de vertu
qui porte le nom d’UEJF, a déclaré le 9 août : « la mouvance radicale
doit être détruite », la simple lecture de cette phrase nous pousse à
continuer le combat, sous d’autres noms, d’autres manières, avec le cas
échéants d’autres perspectives et d’autres alliés...
Dans l’Italie des années de plomb, un des slogans favori des
radicaux était « la répression ne nous fait pas plier, mais nous
multiplie », je sais qu’il en sera de même en France.
13 août 2002
RETOUR EN ABSURDIE
En vacances pour trois semaines dans le nord de l’Inde, c’est dans
l’avion qui me ramenait de New Delhi à Paris que j’ai découvert, à la
lecture des journaux, mon exclusion du MNR suite à « l’affaire Brunerie
».
Je vais peut-être surprendre mes lecteurs, mais, à défaut de la
considérer comme juste, je considère cette décision comme justifiée.
En effet, c’est avec étonnement, puis avec affliction et
abattement, que j’ai lu, à la fois dans la presse et sur internet, les
innombrables bêtises et provocations auxquelles s’étaient livrés
quelques cadres « radicaux » qui pouvaient ainsi satisfaire leur
principal fantasme : être médiatisés à tout prix et exister enfin aux
yeux des journalistes.
J’ai eu l’impression de revenir quelques années en arrière et de
me trouver face à la même complaisance provocatrice avec les médias
qu’avaient eu les groupuscules néo-nazis et policiers qui portaient les
noms de FANE et de PNFE.
Face à une telle situation, il était naturel que le MNR se sépare
d’éléments trop voyants ou trop compromis. Il était naturel qu’on
sacrifie quelques uns de ses membres pour préserver son existence et son
image.
N’étant plus, ni dirigeant, ni membre, d’Unité radicale (ce qui
explique en grande partie ses prises de positions erratiques,
contradictoires et provocatrices de ces derniers mois), et ayant quitté
cette organisation parce que j’estimais alors (c’était avant le premier
tour des présidentielles) qu’il fallait que les radicaux suivent une
ligne uniquement politique qui passait à mes yeux par un soutien sans
faille à Bruno Mégret, j’ai cependant une légère amertume d’avoir été
exclu.
Mais l’amertume n’est pas une vertu politique et je sais que le
travail entrepris va continuer, que les contacts noués vont perdurer,
que les réseaux d’amitié et d’idéologie vont subsister... Je suis donc
serein car je sais que d’une manière ou d’une autre, que ce soit au sein
du MNR, du FN, ou ailleurs, les radicaux qui refusent le « tout
provocation », vont continuer leur travail et participer à la nécessaire
recomposition du paysage national français.
Quant à « l’affaire Brunerie », que fallait-il donc faire me
demanderez vous ?
Rien, absolument rien. Il fallait la traiter pour ce qu’elle était
: un problème relevant de la psychiatrie. Il fallait dire bien
clairement que les radicaux n’étaient pas concernés, qu’il n’était pas
exclu que ce ne soit pas une provocation policière et utiliser les
moyens que donne la loi pour répondre aux diffamations de la presse.
Soutenir Maxime Brunerie, se répandre en déclarations provocatrices
comme cela a été fait, laisser paraître sur son forum des déclarations
de sympathie avec la tentative de régicide, ne pouvait qu’amener au
résultat que l’on connaît maintenant.
Ce qui est le plus terrible, et le plus malheureux, dans
l’histoire, c’est que la bêtise de certains rejaillit sur toute une
famille d’idée et sur tout un courant politique, c’est que le long
travail politique fait depuis au moins quatre années est soudain
anéanti. C’est aussi que, si dissolution il y a, les raisons de celle-ci
feront jurisprudence et pourront être ensuite utiliser contre toutes les
organisations du camp national. Certains auront ainsi rendu un beau
service au système qu’ils s’imaginent combattre.
Il m’avait toujours semblé évident qu’avant de faire un communiqué
ou de répondre à un journaliste, il fallait réfléchir aux conséquences
que cela pouvait avoir. Il est fâcheux que le 15 juillet, et que les
jours qui ont suivi, tout le monde n’ait pas appliqué cette sage
prudence.
5 août 2002
* site sur lequel s'expriment Christian Bouchet et les anciens chroniqueurs du site d'Unité
Radicale (Philippe Randa, Roland Gaucher)
|
8 août 2002 |
la justice ordonne la clôture du site Internet d'Unité Radicale.
Dans un éditorial Fabrice Robert indique que "www.unite-radicale.com
va disparaître pour laisser immédiatement la place à
www.dissolution-ur.com, un
site qui sera chargé d'assurer la transition. En attendant le lancement
d'une nouvelle organisation" |
6 août 2002 |
Décret de dissolution d'Unité Radicale :
J.O. Numéro 184 du 8 Août 2002 page 13582
Textes généraux
Ministère de l'intérieur, de la sécurité intérieure et des libertés
locales
Décret du 6 août 2002 portant dissolution d'un groupement de
fait
NOR : INTX0205830D
Le Président de la République,
Sur le rapport du Premier ministre et du ministre de l'intérieur, de la
sécurité intérieure et des libertés locales,
Vu la loi du 10 janvier 1936 modifiée sur les groupes de combat et
milices privées, et notamment son article 1er (6o);
Considérant que l'article 1er (6o) de la loi du 10 janvier 1936 relative
aux groupes de combat et milices privées dispose que seront dissous
toutes les associations ou groupements de fait qui « soit provoqueraient
à la discrimination, à la haine ou à la violence envers une personne ou
un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance
ou de leur non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une
religion déterminée, soit propageraient des idées ou théories tendant à
justifier ou encourager cette discrimination, cette haine ou cette
violence »;
Considérant que le groupement de fait "Unité radicale" propage, dans ses
publications, intitulées Résistance ! et Jeune Résistance,
ainsi que lors des rassemblements qu'il organise, des idées tendant à
encourager la discrimination, la haine et la violence à l'égard de
certains groupes de personnes, notamment des étrangers présents sur le
territoire français et des Français issus de l'immigration; qu'il prône
également l'antisémitisme;
Considérant que, pour des raisons inhérentes aux nécessités de l'ordre
public, il convient de réprimer les manifestations d'une idéologie
raciste et discriminatoire;
Considérant que la poursuite des activités du groupement de fait "Unité
radicale" contribue à de telles manifestations ; qu'il y a lieu, en
conséquence, d'en prononcer la dissolution;
Le conseil des ministres entendu,
Décrète :
Art. 1er. - Est dissous le groupement de fait dénommé « Unité radicale
».
Art. 2. - Le Premier ministre et le ministre de l'intérieur, de la
sécurité intérieure et des libertés locales sont responsables, chacun en
ce qui le concerne, de l'application du présent décret, qui sera publié
au Journal officiel de la République française.
Fait à Paris, le 6 août 2002.
Jacques Chirac
Par le Président de la République :
Le Premier ministre,
Jean-Pierre Raffarin
Le ministre de l'intérieur,
de la sécurité intérieure
et des libertés locales,
Nicolas Sarkozy
|
2 août 2002 |
Communiqué de presse d'Unité Radicale
:
Guillaume Luyt a déposé ce matin au
Ministère de l'Intérieur la réponse d'Unité Radicale dans le cadre de la
procédure de dissolution engagée par le Gouvernement à l'encontre de
notre organisation. Voici le texte en question, signé de nos deux
dirigeants, Fabrice Robert et Guillaume Luyt.
-----------------------------
UNITÉ RADICALE
MBE 188,
44 rue Monge,
75005 Paris
Le 2 août 2002
Ministère de l’Intérieur, de la sécurité intérieure et des libertés
locales Direction des libertés publiques et des affaires juridiques
Monsieur le Ministre,
Dans le cadre de la procédure de
dissolution engagée contre notre mouvement, et conformément à l’article
24 de la loi du 12 avril 2000 relative aux droits des citoyens dans
leurs relations avec les administrations, nous tenons à vous faire part
des observations suivantes :
- 1) association de fait certes,
mais dont les responsables sont connus et prêts à répondre de leurs
actes, Unité Radicale n’a jamais cherché à s’abstraire de la légalité,
n’ayant d’ailleurs, jusqu’ici, jamais été poursuivie pour une quelconque
infraction à la loi,
- 2) ni groupe de combat ni milice
privée, Unité Radicale ne saurait être concernée par l’esprit de la loi
du 10 janvier 1936,
- 3) quant à la lettre, vous vous
fondez sur le sixième alinéa de l’article 1er de ladite loi, visant les
"associations ou groupements de fait (…) qui, soit provoqueraient à la
discrimination, à la haine ou à la violence envers une personne ou un
groupe de personnes en raison de leur appartenance ou de leur
non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion
déterminée, soit propageraient des idées ou théories tendant à justifier
ou encourager cette discrimination, cette haine ou cette violence".
Rajouté à l’époque de la loi de 1972, dite loi Pleven, cet alinéa n’a
jusqu’à présent jamais été utilisé dans le cadre des précédentes
procédures de dissolution, en l’appliquant à Unité Radicale c’est donc
une jurisprudence sans précédent que vous créez,
- 4) pour justifier l’usage de ce
sixième alinéa, vous vous référez à notre "propagande contre
l’immigration et toute forme d’intégration" qui, précisément, inciterait
à la discrimination à l’égard de personnes en raison de "leur
non-appartenance à une nation (…)". Comme le révèle ce chef
d'accusation, la procédure engagée contre Unité Radicale vise donc,
uniquement, son action en faveur de la défense du peuple français et de
ses identités historiques face à la submersion du métissage ethnique et
de l’uniformisation culturelle. OR, SUR CE POINT, MONSIEUR LE MINISTRE,
NOUS RÉPONDONS BEL ET BIEN COUPABLES CAR NOUS SOMMES CONVAINCUS QU’IL
EST DU DEVOIR DE L’ÉTAT DE PROTÉGER EN PRIORITÉ SES RESSORTISSANTS
LÉGITIMES ET LÉGAUX,
- 5) en prononçant la dissolution
d’Unité Radicale au titre de ce sixième alinéa, vous ouvririez la porte
à l’interdiction de toute association ou mouvement politique faisant de
la préférence nationale son thème de campagne, restreignant ainsi
considérablement le champ des libertés publiques dans notre pays. Vous
donneriez aussi raison à tous ceux qui souhaitent remettre en cause la
loi de 1983 sur la fonction publique, réservant le statut de
fonctionnaire aux seuls candidats de nationalité française.
N’IMAGINANT PAS UN SEUL INSTANT QUE
VOUS PUISSIEZ ENTÉRINER LE FAIT QUE LES FRANÇAIS SONT AUJOURD’HUI DES
CITOYENS DE SECONDE ZONE DANS LEUR PROPRE PAYS, nous vous remercions,
Monsieur le Ministre, de bien vouloir suspendre dès réception de la
présente la procédure de dissolution engagée à l’encontre d’Unité
Radicale
Daignez agréer, Monsieur le
Ministre, l’expression de notre considération patriotique.
Fabrice Robert
Guillaume Luyt
|
22 juillet 2002 |
éditorial du site www.unite-radicale.com :
Lettre
ouverte à Maxime Brunerie
Merci Maxime
!
8 jours
après ton acte absurde, et malgré le tonnerre médiatique qui s'est
abattu sur nous au péril de notre équilibre familial et professionnel,
nous te devons en effet, Maxime, des remerciements.
Comme tu le
sais, depuis que nous sommes parvenus aux commandes d'UR, fin avril,
nous avons entrepris de réformer en profondeur le fonctionnement de
notre mouvement, afin de lui donner les moyens de son développement.
- Nous avons
instauré un filtre à l'adhésion via un double parrainage, destiné à
décourager les mythomanes et les provocateurs.
- Nous avons
tourné la page de l'islamophilie judéophobe pour imposer la ligne "Ni
kippa, ni keffieh" : tout en demeurant solidaires des souffrances
palestiniennes, nous affirmons que notre combat ne doit être inféodé
qu'aux seuls intérêts européens.
-
Nous avons rompu avec l'alignement systématique sur les déclarations de
Bruno Mégret pour en finir avec le rôle de supplétifs auquel les partis
électoralistes avaient pris l'habitude de nous cantonner.
Tout ça en
moins de trois mois, c'était déjà pas mal. Mais c'était insuffisant. Il
nous restait encore, comme nous l'écrivions fin mai à, avant tout,
commencer par " accomplir notre propre révolution culturelle ". Comment,
en effet, prétendre incarner la troisième voie révolutionnaire, sans
être capable, auparavant, de procéder à l'indispensable réforme
intellectuelle et morale de notre famille de combat ?
Aujourd'hui,
grâce à ton coup de folie, Maxime, nous avons l'occasion historique de
faire, une bonne fois pour toutes, le ménage dans nos rangs et d'en
écarter tous les mythomanes nostalgiques et autres agents provocateurs
qui s'y infiltraient régulièrement. Ayant affronté, à visage découvert,
les conséquences hystériques de ton acte insensé, nous avons en plus la
légitimité pour en finir avec tous ces imbéciles.
Alors ce
ménage, Maxime, apprends que nous sommes résolus à le mener à bien avec
le concours de tous ceux qui, depuis 8 jours, nous ont témoigné leur
soutien. Pour nous, le défi est clair : rompre définitivement avec les
combats perdus du XXème siècle et nous engager résolument dans ceux,
décisifs, du XXIème siècle.
Nous
l'écrivions déjà fin mai : "Parce que nous avons rendez-vous avec
l'histoire, nous nous devons d'être exemplaires."
Tant pis
pour ceux qui ne le comprennent pas, ils n'ont pas leur place à nos
côtés.
Guillaume
Luyt
Fabrice Robert
|
15 juillet 2002 |
Communiqué de presse d'Unité Radicale
: *
Réactions d'Unité Radicale à propos
de "l'attentat du 14 juillet"
1) Entre terrorisme et
électoralisme, UR a choisi la troisième voie révolutionnaire
"Quand la démocratie n'est plus
dans les urnes, on risque fort de la retrouver dans la rue" : cet
avertissement, lancé par de nombreux éditorialistes à l'issue des
scrutins présidentiels et législatifs, vient d'être dramatiquement
illustré ce dimanche par l'acte insensé de Maxime Brunerie aux abords de
l'Élysée. Mise en cause par quelques médias prompts à l'amalgame,
l'organisation identitaire Unité Radicale tient à exprimer clairement
que l'action terroriste, pas plus que le tout électoral, ne saurait
constituer une solution à la crise politique et morale que traverse la
France.
En effet, ce n'est pas d'un homme
en particulier, aussi symbolique soit-il, que notre peuple doit être
débarrassé pour recouvrer sa liberté, sa sécurité et son identité mais
bien du carcan institutionnel et idéologique qui l'entrave et le livre
aux assauts du mondialisme et de l'immigration. Pour Unité Radicale, le
salut de notre peuple ne passe que par la prise des nouvelles bastilles
que constituent le syndicalisme apatride, le libéralisme exploiteur et
le jacobinisme métisseur.
2) Soutien moral à Maxime Brunerie
Jusqu'à ce 14 juillet 2002, Maxime
Brunerie était un jeune militant identitaire comme beaucoup d'autres :
enthousiaste, déterminé et sérieux. Pour des raisons que nous ignorons,
il a basculé soudain en tentant, maladroitement, de faire le coup de feu
sur Jacques Chirac. À la différence du militant d'extrême-gauche Richard
Durn (le tueur de Nanterre), il n'a pas visé d'anonymes civils, mais
celui qui, à ses yeux, était le symbole de la décadence républicaine. Il
ne nous appartient pas de cautionner son acte ni de l'excuser mais,
simplement, de lui témoigner, dans sa détresse présente, que la
camaraderie n'est pas, pour nous, un vain mot.
Unité Radicale a donc décidé de
s¹associer à l'appel lancé par le Comité d'Entraide aux Prisonniers
Européens (C.E.P.E) en vue d'apporter à Maxime tout le réconfort moral
et matériel possible.
3) Mises au point
Unité Radicale n'est ni le nouveau
nom du GUD ni un mouvement néo-nazi : d'une part son ambition dépasse
largement le cadre étudiant où évolue le GUD (qui n'est qu'une des
composantes du regroupement de militants radicaux représentés par Unité
Radicale) et, d'autre part, son positionnement politique est résolument
contemporain et entend répondre aux défis de notre temps, pas à ceux du
XXème siècle.
Communiqué de presse de Bruno Mégret :
Le MNR condamne avec force la tentative d'attentat contre le
chef de l'Etat
Le MNR condamne avec force la tentative d'attentat contre le chef
de l'État et déplore que certains cherchent à en donner une
signification politique,alors que l'auteur s'avère être à l'évidence un
cas psychiatrique.
Il rappelle que le MNR, mouvement républicain, a toujours rejeté
toute forme d'extrémisme et d'activisme, et qu'il n'est pas plus
concerné par cet acte odieux et insensé que ne l'étaient les Verts ou la
Ligue des droits de l'homme par le massacre de Nanterre pourtant
perpétré par l'un de leurs adhérents.
*
pour l'anecdote, le
même jour est mise en ligne sur le site
www.unite-radicale.com une
chronique de Frédéric Larsen. Extrait : " Toujours
dans la presse de ce matin, j'apprends qu'un militant néo-nazi (il
aurait été au PNFE... Ouah... J'ai peur) aurait tenté de tuer Jacques
Chirac. Tout à fait entre nous, des "terroristes" qui s'arment de 22
long rifle pour essayer d'abattre à 150 mètres une cible en mouvement
sont des gros cons".
|
14 juillet 2002 |
tentative d'assassinat contre Jacques Chirac, président de la
République, par Maxime Brunerie, sympathisant d'Unité Radicale et du Mouvement National Républicain (MNR),
dont il avait été candidat aux
élections municipales de mars 2001 et mandataire financier d'un candidat
aux élections législatives de juin 2002 |
21 avril 2002 |
nomination de deux porte-parole :
- Fabrice Robert
- Guillaume Luyt
|
avril-juillet 2002 |
démissions successives de Christian Bouchet et
Sébastien Legentil |
23 février 2002 |
Unité Radicale se dote d'un
bureau exécutif restreint :
- Christian Bouchet, secrétaire général
- Sébastien Legentil, secrétaire général adjoint
- Fabrice Robert, porte-parole à la jeunesse et à
l'action culturelle
- Guillaume Luyt, porte-parole à la coordination des
forces nationales
|
novembre 2001 |
démission d'Eddy Marsan (en 2002 il apportera son parrainage à la candidature
présidentielle de Jean-Marie Le Pen et sera candidat
aux élections législatives, sous l'étiquette Alternative
Nationale, dans la 1ere circonscription du Lot-et-Garonne) |
22 avril 2001 |
nouveau comité exécutif d’Unité Radicale :
- Christian Bouchet, secrétaire général
- Frédéric Larsen (pseudonyme d'André-Yves Beck)
- Fabrice Robert
- Guillaume Luyt* (Comités Agir pour la France, porte-parole de la CoordiNation, ancien directeur
national du FNJ : Front National de la Jeunesse)
- Jorgi Roumégas (pseudonyme de Richard Roudier)*
- Eddy Marsan*
* nouveaux membres |
15 janvier 2001 |
lettre pour une unité d'action électorale à Jean-Marie Le Pen et Bruno Mégret de 335 membres ou
sympathisants du FN, du MNR, d'Unité Radicale et d'Alternative Nationale :
Monsieur le Président,
Les signataires de cette lettre appartiennent à différents
mouvements politiques. Cependant, ils sont tous de bons et de vieux
militants nationalistes. Pendant des années, comme bien d'autres, ils
ont donné et parfois sacrifié, souvent au sein du FN, parfois à sa
marge, mais toujours en première ligne pour le service de la cause. Ils
ont beaucoup accepté et beaucoup espéré. Ils ont aussi beaucoup
souffert. La scission dramatique de 1998 les a frappés au coeur.
Aujourd'hui, deux années ont passé et il n'y a plus guère sans doute que
dans les états-majors que l'on espère encore. Et quoi d'ailleurs ? Ici,
on spécule sur l'âge du capitaine, là, on parie sur la lassitude des
amis d'hier. Pourtant de nouvelles élections sont là. Des élections
difficiles. Si l'heure de la réconciliation et donc de la reconstruction
n'a pas encore sonné, est-il trop tôt pour une minute de raison ? Les
signataires de cette lettre veulent croire en celle-ci. Empêcher un MNR
de prendre une mairie ou un canton en lui opposant un FN ou bien
l'inverse serait chose folle et criminelle. Partout où un candidat
nationaliste est crédité d'une chance de victoire, il ne doit pas y
avoir de candidat de division et donc d'échec. Partout où cela est
possible, l'entente à la base doit être tolérée si ce n'est encouragée.
Cet accord qui ne viendra pas d'en haut mais résultera des nécessités de
la base ne doit pas être empêché par les Directions. Les signataires de
ce courrier le disent clairement le chef qui condamnerait de tels
accords militants endosserait la responsabilité morale de nombreuses
défaites.
Veuillez recevoir, monsieur le Président, nos meilleures
salutations nationalistes,
|
23 septembre 2000 |
création de la CoordiNation par Guillaume Luyt (élu au comité
central du FN), Christian Bouchet (Unité Radicale), Fabrice Robert (Unité Radicale) et Eddy Marsan
(Alternative Nationale, ex-FN, ex-MNR) :
Appel aux militants des forces nationales
Amis et camarades,
Déçus, désespérés, quand ils ne sont pas tout simplement dégoûtés,
les militants des forces nationales subissent actuellement une crise
sans précédent depuis l'éclosion du FN au début des années 80.
Cette crise est d'autant plus douloureuse qu'elle survient alors
que jamais leurs idées n'ont été aussi partagées par la population
française.
Jusqu'à présent, le courant national, rassemblé au sein du FN,
avait bâti son succès sur sa différence. Face à une classe politicienne
carriériste, clientéliste, coupée du terrain et dépourvue de projet, il
représentait l'espérance populaire. Hélas, l'embourgeoisement de ses
dirigeants, leurs querelles personnelles et l'usure du temps en ont fait
"un parti comme les autres".
C'est donc non seulement à une crise de confiance, mais aussi à
une crise de direction, que se retrouvent confrontés les militants des
forces nationales.
La crise de confiance est d'un ressort psychologique. Quel que
soit le parti qui a été pris en décembre 1998, chacun a l'impression
d'avoir été floué et quelque chose s'est brisé en chacun de nous avec
l'éclatement du FN. Les militants nationaux ont perdu leur cadre
politique habituel, ils sont comme les enfants d'un couple divorcé dans
les pires conditions. Ils doutent de leurs chances de réussite, mais
aussi de leurs chefs qui se noient dans des querelles suicidaires. Ils
sont dégoûtés et tentés par le renoncement.
Or, rien ne légitime cette crise de confiance. Le sondage
Louis-Harris effectué à la demande de la Commission consultative des
droits de l'homme et du Service d'information du Gouvernement, publié il
y a quelques mois par Libération est éloquent en ce qu'il révèle de
prise de conscience identitaire chez nos concitoyens.
Plus récemment, Le Monde a consacré un article à la progression
des idées nationales et, quoi que l'on dise, les résultats électoraux
des cantonales et des législatives partielles ne sont pas mauvais. Les
scores additionnés du FN et du MNR sont à peu près équivalents à ceux
que le FN obtenait avant décembre 1998.
L'extrême-gauche ne s'y trompe pas. Alain Bihr dans le numéro de
juillet de Ras l'Front remarque : " Nous ne sommes pas encore
débarrassés de l'extrême-droite. Non seulement parce que d'une manière
générale, les crises foncières que traverse la société française, dont
l'extrême-droite s'est nourrie jusqu'à ce jour, ne sont pas résolues
pour autant, loin de là même. (...) Mais encore parce que
l'extrême-droite pourrait ressortir renforcée, à terme, de sa propre
crise, en participant à la recomposition d'un paysage politique plus que
jamais décomposé à droite. (...) Pour significative qu'elle soit, la
baisse d'audience électorale que l'extrême-droite vient d'enregistrer ne
l'a tout de même pas fait disparaître de la scène politique. Avec 9 %,
lepénistes et mégrétistes réunis font aussi bien que les Verts, mieux
que le PC et mieux que l'extrême-gauche. "
Une thèse que partage René Monzat dans le numéro d'avril du même
journal : " La crise de l'extrême-droite durera autant que sa division.
Son audience n'a pas régressée à proportion de la démoralisation des
appareils, elle se maintient autour de 10/12 % soit pratiquement à son
niveau des années 1990, hors période électorale " et Monzat conclut :
" La crise de l'extrême-droite risque de n'être qu'un simple répit ".
Ce répit, le Système, la gauche, les lobbies pro-immigrés, les
allogènes, le connaîtront tant que nous n'aurons pas résolu la crise de
notre direction.
Alors, que faire ?
Cultiver au FN la fidélité à Jean-Marie Le Pen ? Rester aux cotés
de Bruno Mégret au MNR ? Constituer un troisième pôle ?
Nous, signataires du présent document, membres du FN, du MNR,
d'Unité Radicale, d'Alternative Nationale ou d'autres organisations,
avons choisi une autre option. Une option non conflictuelle mais
transversale, "transmouvement". Pour nous, l'important n'est pas la
carte d'adhésion mais la volonté d'action. Dans cet optique, ce qui est
fondamental ce n'est plus le parti dans lequel on milite de manière
conjoncturelle mais le choix que l'on fait de lutter pour des idées
plutôt que pour un chef.
En conséquence :
- Considérant l'impasse de la logique électoraliste adoptée par
le FN et le MNR, nous entendons affirmer que les nationalistes
français ne sont pas des témoins ou des prophètes mais des hommes et
des femmes soucieux d'agir dans le réel pour le redressement national.
Il en découle une volonté révolutionnaire n'ignorant aucun secteur de
l'activité humaine. Ni réformateurs, ni conservateurs, les militants
nationalistes refusent de concentrer leurs efforts sur le terrain
électoral, même si celui-ci est important en terme d'accès aux médias
et au financement.
- L'oeuvre de redressement national doit aujourd'hui se placer au
second plan derrière la lutte pour la survie. Il ne s'agit même plus
de souveraineté mais d'identité et d'existence. La pérennité du peuple
français est gravement menacée. Sa vie se joue durant ces premières
années du troisième millénaire de l'ère chrétienne.
- Nous entendons donc placer la fracture ethnique au premier plan
de notre combat.
- Malgré la tyrannie médiatique du métissage laïque et
obligatoire, cette fracture ne fait que se creuser chaque jour un peu
plus. Au détriment des Français de souche.
- Nous faisons donc de la lutte contre le métissage imposé et
l'islamisation du pays notre combat prioritaire. Les mondialistes
veulent métisser le peuple français pour le faire disparaître comme le
colonisateur anglosaxon voulait naguère métisser l'aborigène
australien.
- Pour ce faire, nous invitons tous les militants nationaux et
nationalistes convaincus que l'électoralisme n'est pas une fin en soi
à nous apporter dès maintenant leur concours. Tous les militants de la
résistance française doivent se retrouver au sein d'une structure de
combat libre et offensive, dégagée des contingences électoralistes.
- Nous proposons d'ores et déjà les actions de constitution
suivantes :
- Création de comités unitaires "transmouvement" à la base afin
de lutter ensemble sur notre terrain local.
- Appels de la base à l'action unitaire auprès des mouvements
électoralistes.
- Soutien aux listes unitaires aux prochaines élections
municipales et dénonciation de toute tentative de diviser les scores
des forces nationales.
- Ouverture de nouveaux fronts d'action, notamment dans le
domaine de la consommation et de l'environnement.
- Soutien systématique aux actions culturelles, notamment dans
le domaine de la musique, mais aussi dans d'autres secteurs moins
explorés (BD, théâtre de rue, arts graphiques, etc.).
- Enfin, nous créons en ce mois de septembre 2000, la
CoordiNation, structure unitaire, destinée à regrouper à la base
dans la lutte effective et immédiate tous les militants se
retrouvant dans les opinions ou propositions énoncées ci-dessus.
|
11 novembre 1999 |
premier congrès d'Unité Radicale. résolution adoptée :
Sur la stratégie
Le CN d’UR du 11 novembre 1999, mandate ses dirigeants afin de
développer la stratégie suivante tant dans les organes de presse de
l’organisation, que dans son matériel de propagande et que dans ses
contacts avec les autres structures.
1 - Accent sur un combat dirigé vers les classes populaires, et
plus particulièrement vers les jeunes de celles-ci, et axé autour de
l’opposition à l’immigration et à toute forme d’intégration.
2 - Refus de toute reconstitution groupusculaire.
3 - Travail pour la constitution d’un pôle de radicalité au sein
du mouvement national en proposant systématiquement une unité d’action -
tant à la base qu’au sommet - aux organisations nationalistes
indépendantes subsistantes, intégrées au sein du MNR ou aux radicaux de
« l’autre rive ».
4 - Action d’un mouvement de jeunesse autonome axé sur l’activisme
militant mais prenant en compte l’existence du Front de la Jeunesse et
en étant la force la plus active.
5 - Action de nos militants plus âgés et/ou plus intégrés dans le
monde du travail, préférentiellement au MNR avec comme but d’y créer un
pôle de radicalité avec ses éléments populistes et völkisch, d’y occuper
des places et d’être présents aux élections.
6 - Insistance sur un combat culturel enraciné dans le peuple par
opposition au combat culturel de type colloques universitaro-mondain.
Sur nos rapports avec le MNR et le FN.
Le CN d’UR du 11 novembre 1999, confirme le soutien accordé aux
partisans de Bruno Mégret dès décembre 1998. Ce soutien est a posteriori
justifié par l’évolution d’une partie de la direction du FN sur
l’immigration.
Le CN d’UR du 11 novembre 1999 estime que renvoyer le FN et le MNR
revient à pratiquer une fausse symétrie et à refuser de pouvoir peser
sur l’histoire et le devenir du mouvement national.
Concernant le FN, UR condamne son « retour aux sources » sur
l’immigration et toutes les thèses que ce parti peut développer
actuellement sur l’intégration, « les Français de toutes les couleurs »,
« trois couleurs un seul drapeau », etc. UR reconnaît cependant
l’existence de « radicaux de l’autre rive » avec lesquels un travail à
la base est souhaitable.
Concernant le MNR, UR réaffirme l’autonomie de ses organisations
étudiante et juvénile, tout en réaffirmant leur participation au Front
de la Jeunesse. UR conseille à ses membres d’adhérer et/ou de militer
pour le MNR et de veiller à y constituer à la base des « pôles de
radicalité ».
Le soutien accordé au MNR est conditionnel et lié à des positions
claires sur l’immigration, la défense des classes populaires et les
alliances avec les partis de la droite du système.
|
décembre 1998 |
rupture entre Jean-Marie Le Pen et Bruno Mégret. Unité Radicale
apporte "un soutien total, bien que critique, à Bruno
Mégret"
(cf. documents) |
juin 1998 |
création d'Unité Radicale afin de "structurer
la tendance radicale et extra-parlementaire du mouvement national en
France" :
- Groupe Union et Défense (GUD)
- Union des Cercles Résistance
- Jeune Résistance
|