9-16 octobre 2011
Primaire présidentielle ouverte organisée par deux partis de gauche:
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premier tour
9 octobre 2011 |
second tour
16 octobre 2011 |
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% des votants |
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% des votants |
Votants |
2 661 231 |
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2 860 157 |
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Blancs et Nuls |
11 025 |
00.41 |
18 990 |
00.66 |
Suffrages exprimés |
2 650 206 |
99,59 |
2 841 167 |
99.34 |
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premier tour
9 octobre 2011 |
second tour
16 octobre 2011 |
voix |
% des exprimés |
voix |
% des exprimés |
François Hollande |
PS |
1 038 188 |
39,17 |
1 607 268 |
56,57 |
Martine Aubry |
PS |
806 168 |
30,42 |
1 233 899 |
43,43 |
Arnaud Montebourg |
PS |
455 601 |
17,19 |
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Ségolène Royal |
PS |
184 091 |
06,95 |
Manuel Valls |
PS |
149 103 |
05,63 |
Jean-Michel Baylet |
PRG |
17 055 |
00,64 |
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François Hollande, président du conseil
général de la Corrèze, dépasse dès le premier tour la majorité absolue dans
huit départements et une collectivité territoriale d'outre-mer:
- les trois départements de la région Limousin: Corrèze (86,39%), Haute-Vienne
(65,22%) et Creuse (55,60%)
- le département limitrophe du Cantal (57,90%)
- la Polynésie française (65,22%)
- la Guadeloupe (63,01%)
- la Martinique (55,33%)
- la Corse-du-Sud (51,98%)
- l'Aude (50,55%)
François Hollande arrive en tête partout, sauf dans six secteurs:
- les deux départements de la région Nord - Pas-de-Calais, acquis à
Martine Aubry
- la Seine-Maritime de Laurent Fabius, soutien de Martine Aubry
- Paris de Bertrand Delanoë, soutien de Martine Aubry
- les Français de l'étranger
- Saint-Pierre-et-Miquelon
- la Saône-et-Loire d'Arnaud Montebourg
François Hollande devance globalement Martine Aubry dans les zones
rurales et, en zone urbaine, dans les villes de droite et les quartiers
bourgeois, où les sympathisant de gauche ont boudé la "dame des 35 heures". |
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Martine Aubry, maire de Lille, où elle
obtient 68,15%, ne dépasse
la majorité absolue au premier tour que dans le département du Nord et
arrive en tête dans cinq secteurs:
- les deux départements de la région Nord (54,43%) - Pas de Calais
(42,89%)
- les Français de l'étranger (39,54%)
- la Seine-Maritime (37,63%) avec l'ancien premier ministre Laurent
Fabius
- Paris (37,46%) avec Bertrand Delanoë
Martine Aubry réalise de bons scores dans les grandes métropoles urbaines
de gauche:
- dans le Rhône François Hollande est en tête à l'échelon départemental
(35,00%) mais est devancé par Martine Aubry à Lyon (32,87% contre 34,50%),
malgré le soutien du maire Gérard Collomb
- dans le Bas-Rhin, François Hollande est en tête à l'échelon
départemental (36,98%) mais est devancé par Martine Aubry à Strasbourg
(34,19% contre 36,88%), malgré le soutien du maire Roland Ries
Martine Aubry devance globalement François Hollande dans les quartiers
ouvriers mais aussi dans les centres-villes "bourgeois-bohèmes", tirant
bénéfice de son offensive écologique (sortie du nucléaire). |
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Arnaud Montebourg, président du conseil
général, obtient la majorité absolue des suffrages exprimés en
Saône-et-Loire (56,21%), où il arrive sans surprise premier. Dans quatre
autres départements il arrive second:
- Jura (28,68%)
- Côte d'Or (25,11%)
- Lot (20,58%) juste devant Martine Aubry (20,40%)
- Corrèze ...avec 6,05%, très loin derrière François Hollande (86,39%)
mais devant Martine Aubry (4,45%)
La carte du vote Montebourg recoupe imparfaitement celle du "non" au Traité
constitutionnel européen: ce chantre de la démondialisation et d'un
protectionnisme européen obtient de faibles scores dans les départements du
Grand Ouest qui avaient voté "oui", tandis qu'il est soutenu par la France
qui soufre de la désertification rurale ou de la désindustrialisation.
Acquis à Martine Aubry, le Grand Nord "noniste" et ouvrier lui échappe
cependant.
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Ségolène Royal, présidente du conseil
régional, obtient sans surprise ses meilleurs scores dans les quatre
départements de Poitou-Charentes: les Deux-Sèvres (18,16%), la Vienne
(17,19%), la Charente-Maritime (16,49%) et la Charente (15,46%). Bien que
très supérieurs à sa moyenne nationale (6,92%), ces scores ne lui assurent
dans sa région ni la première ni la deuxième place, puisqu'elle n'est que troisième dans
les Deux-Sèvres et la Vienne et même quatrième dans les deux Charentes, derrière
Arnaud Montebourg. Autre point fort de Ségolène Royal: l'outre-mer,
puisqu'elle arrive deuxième en Polynésie française (20,57%) et troisième en
Nouvelle Calédonie (20,74%), à La Réunion (12,44%), en Martinique (12,24%)
et en Guadeloupe (11,49%).
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Manuel Valls, maire d'Évry, obtient son
meilleur score dans l'Essonne (11,41%), dont 39,55% - et la première place - dans sa ville.
Ailleurs, le représentant de l'aile droite du PS obtient ses meilleurs score
dans des quartiers bourgeois:
- 23,29% à Neuilly-sur-Seine
- 18,22% dans le XVIe arrondissement de Paris (dont respectivement
23,37% et 23,32% dans deux bureaux de vote)
- 16,96% dans le VIIe arrondissement de Paris
- 16,92% dans le VIIIe arrondissement de Paris
- ...
Dans quinze secteurs Manuel Valls devance Ségolène Royal, parfois de peu,
et arrive quatrième:
- en Île-de-France: Essonne (11,41% contre 6,28%), Hauts-de-Seine (9,56%
contre 6,07%), Yvelines (9,19% contre 6,42%), Paris (8,39% contre 5,68%),
Val-de-Marne (7,69% contre 6,65%)
- la Corse-du-Sud (7,65% contre 7,40%)
- le Rhône (6,76% contre 6,12%) et l'Ain (5,72% contre 5,49%)
- les deux départements alsaciens: Bas-Rhin (6,62% contre 5,76%) et
Haut-Rhin (6,53% contre 6,47%)
- le Loiret (6,42% contre 6,28%)
- la Haute-Savoie (6,31% contre 6,26%)
- l'Ille-et-Vilaine (5,36% contre 4,85%) et le Morbihan (5,22% contre
5,16%)
- les Français de l'étranger (8,70% contre 7,14%).
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Jean-Michel Baylet, président du
Parti Radical de Gauche (PRG),
obtient ses meilleurs scores dans les terres radicales de la région Midi-Pyrénées,
mais avec une forte amplitude:
- 14,42% dans le Tarn-et-Garonne, où il arrive quatrième devant Ségolène
Royal et Manuel Valls
- 2,11% dans les Hautes-Pyrénées
- 2,03% dans le Lot
- 1,37% dans le Gers
- ...
Deux autres secteurs lui donnent des scores importants:
- 39,41% à Saint-Pierre-et-Miquelon (premier), dont la députée est
Annick Girardin, membre du PRG.
- 14,45% en Haute-Corse (troisième), avec le soutien des frères ennemis
du radicalisme de gauche, le "corsiste" Paul Giacobbi et le
jacobin
Émile Zuccarelli.
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